Nikita ca ne s’improvise pas !


Article tripier à visée cathartique – Vous êtes prévenus, venez pas m’engueuler après!
Je manque à mes envies de bloggeuses en ce moment et il se trouve que Fatigue pourrait être mon deuxième prénom – en plus de parfaite; au point que dés que je ne travaille pas, je me transforme en «La reine des gaffes ».
La dernière date d’aujourd’hui, quand, me rendant à l’aéroport pour m’envoler vers le pays du plus brave des peuples (un peu comme Astérix – sans la moustache), je suis passée pour une folle alors que j’aurais pu assumer mon côté Nikita ou reporter de Capital – sans monosourcil.
Oui, fringuée en working girl que je suis, je passe la sécurité, balance sur le tapis mon ordi, mes deux téléphones et ma paire de stilettos afin qu’ils soient Xrayés (ou Xrayonnés selon). Puis, on me stoppe (prenez votre grosse voix): «Madame (déjà ça commence très mal), il y a un couteau dans votre sac ».
Regard en biais de tous les hommes d’affaire aux alentours – qui finalement ne me dragueront plus après réflexion. J’en profite pour souligner le manque de représentativité des femmes sur les vols en journée!
Moi : « Meuhhhh non, j’ai pas de couteau, c’est surement une clé USB… » – sourire convaincu
Le gros con qui m’appelle Madame : « Madame, ouvrez votre pochette d’ordinateur s’il vous plaît » – pas de sourire
Moi : « Très bien monsieur » – (tu m’appelles encore madame, je t’enfonce le talon dans l’œil, tu verras que c’est plus dangereux que ton couteau fictif de fond de sac)
Et là, sorti de nulle part, un de mes couteaux de table – design – qui se planquait au fond du sac ; le genre de truc qui n’a de couteau que le nom;  tout juste capable de couper de la brioche et encore, si elle est fraîche. Suffisant en tout cas pour m’assurer des ennuis dans un aéroport : Totale Loooooose !
J’aurais pu m’arrêter là…
Sauf que j’ai déballé tout un argumentaire sur l’utilité d’un couteau quand on mange sur son bureau entre deux conf calls et que d’abord la salade toute prête du Casino d’en bas n’a qu’une mini fourchette de mer*de – au lieu de lui dire que je bosse incognito pour les services secrets ou que je réalise un reportage pour capital concernant le sérieux de la sécurité dans les aéroports..
Lui, qui me coupe amusé : « C’est bon Madame, c’est rien, je vais juste le garder » – sourire déçu de celui qui s’attendait à un Laguiole de compét’ et à un corps à corps avec une vraie Nikita. Au lieu de ça ? Il va raconter à sa famille qu’il a arrêté une pauvre fille qui n’a pas le temps de prendre sa pause déjeuner…
Moi qui rêvait qu’il me fasse un « Mademoiselle, faut pas trop jouer avec les nerfs des garçons. ».
C’est raté, je ne suis qu’une Nikitasse en ces jours de fatigue intense !
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11 commentaires pour Nikita ca ne s’improvise pas !

  1. Amélie dit :

    Il t’a ruiné ton service maintenant… Tu seras limitée à 5 invités

  2. Pas glop quand même, ma pauvre chérie.
    Bisous la flâneuse
    Sylvie

  3. maximgar dit :

    Promis en IRL je t’appelle « Madame »… des conséquences de faire du tripier dans la blogosphère.

  4. Gentleman W. dit :

    C’est l’histoire d’un coupe-cigare qui lui aussi est resté à l’aéroport car son propriétaire risquait d’attaquer le personnel en lui coupant le bout du nez avec. (oui c’est une toute petite guillotiine où vous introduisez le bout du cigare, imaginez le risque)

  5. L'agro dit :

    Fait amusant : en revenant de Santiago on n’a même pas vérifié que je n’avais pas de liquides dans mon sac de cabine, je ne suis pas sure qu’ils aient beaucoup regardé dedans non plus.
    Et à Paris on ne m’a rien demandé du tout, à peine un coup d’oeil à mon passeport. J’aurais définitivement ramener plus de vin. La vie est dure.

  6. Guillaume Pascanet dit :

    La seule fois que j’ai été bloqué à l’aéroport, c’était pour un pot de confiture que ma chérie m’avait offert en souvenir de l’Italie, au début de nos amours. J’ai pu heureusement lui rendre ce dangereux produit.

    Tu imagines : « Pas un geste, je prends les commandes de l’avion. Méfiez vous, j’ai de la gelée de framboise ! « .

    Bizarrement, le même contrôleur m’a laissé passé avec des lames de rasoir oubliées dans mon sac quelques mois plus tard.

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